Kelly Olynyk

Quand Kelly Olynyk était enfant à Toronto, il affrontait déjà sur les parquets de jeunes talents comme Cory Joseph et Stephen Curry, sans imaginer qu'ils se retrouveraient tous en NBA. Cette précocité face à l'élite n'était pas un hasard : fils de Ken, ancien basketteur universitaire, et d'Arlene, volleyeuse accomplie, le sport coulait dans ses veines.

Son parcours atypique forge sa singularité. Après un déménagement à Kamloops en Colombie-Britannique, ce futur intérieur de 2m13 développe d'abord des qualités de meneur avant de jouer quarterback au football américain, jusqu'à ce qu'une fracture du bras le ramène définitivement vers le basketball. Cette polyvalence précoce explique aujourd'hui sa vision de jeu exceptionnelle pour un joueur de grande taille.

À Gonzaga, Olynyk prend une année sabbatique pour peaufiner son jeu, une patience qui paie : drafté 13e en 2013, il entame une carrière NBA riche de huit franchises, des Celtics de Boston aux Pelicans de La Nouvelle-Orléans actuellement, en passant par une finale NBA avec Miami en 2020. Diplômé en comptabilité, il apporte sur les parquets la même rigueur que dans ses études.

Mais c'est avec l'équipe du Canada qu'Olynyk écrit ses plus belles pages. Capitaine de la sélection nationale, il mène ses coéquipiers vers un bronze historique à la Coupe du monde FIBA 2023, première médaille mondiale du basketball canadien masculin. Cette consécration collective couronne une décennie de loyauté envers son pays, confirmant qu'Olynyk excelle dans l'art de sublimer ses partenaires autant que ses propres qualités techniques.